Période festive, mardi gras est l’occasion pour les petits de se déguiser.

Chez l’enfant, se déguiser est un jeu qui lui permet de développer son imaginaire. Jouer un rôle : être un petit chat, devenir un petit lutin, le déguisement offre à l’enfant l’opportunité de se connaître davantage. Il expérimente ses sens, imite des cris d’animaux ou l’action des grandes personnes comme le pompier, le docteur… Le déguisement est l’occasion d’exprimer sa personnalité et sa créativité. C’est également le moment idéal où l’enfant va développer sa motricité.

Le jeu du déguisement cumule les bienfaits. Il s’accompagne souvent chez les enfants de la création d’un scénario autour du personnage inventé et donc d’un développement du langage.

Enfin, le déguisement est un jeu pour les enfants et est donc source d’amusement et favorise les rencontres. L’occasion pour certains enfants d’enfiler leur costume de monstre ou de sorcière et d’apprivoiser leur peur.

Certains enfants n’aiment pas se déguiser, il faut donc veiller à ce que chacun puisse s’exprimer à sa façon, en se déguisant ou en mettant simplement juste un petit point rouge sur le nez.

Mardi gras et son Carnaval :  pour le plus grand plaisir des petits!

En janvier 2020, une enquête de la Santé Publique France alerte sur les dangers de l’exposition des enfants aux écrans.
L’étude a été réalisée dans le département d’Ille-et-Vilaine sur 167 enfants âgés entre 3 ans ^½ et 6 ans ^½.

Le constat est le suivant : les enfants qui étaient exposés aux écrans le matin avant l’école et qui discutaient rarement, voire jamais, du contenu des écrans avec leurs parents multipliaient par six leur risque de développer des troubles primaires du langage.

Ces résultats sont importants car ils ne tiennent pas compte uniquement de la télévision mais de tous les écrans : télévisions, ordinateurs, consoles de jeux, tablettes, smartphones…D’ailleurs l’étude a révélé que 94,2% des enfants avaient accès à la télévision, la moitié (53,5%) avait accès à la tablette et un tiers avait accès à un ordinateur (32,4%), une console de jeu (34,9%) ou un smartphone (30,2%). La durée moyenne d’exposition aux écrans le matin était de 20 minutes.

Quel est le lien entre l’exposition aux écrans et les troubles du langage chez l’enfant ?

L’étude démontre que l’exposition de l’enfant à un écran dès le matin, épuise son attention et qu’il devient moins apte aux apprentissages prévus pour le reste de la journée. Les contenus télévisés pour les enfants le matin sont des programmes rapides qui requiert une attention primaire réflexe chez l’enfant. L’impact étant négatif puisque l’attention primaire réflexe excite et épuise un enfant alors que l’attention volontaire demandée le reste de la journée est source d’apprentissage et de développement. Un enfant de maternelle qui a regardé un programme télévisé le matin a donc une capacité de concentration proche de zéro, une fois rentré dans sa salle de classe.

En parallèle à cette étude, les chercheurs aujourd’hui tentent de savoir si l’écran est en cause ou s’il s’agirait d’un manque d’interaction entre les parents et l’enfant au sujet de ce que ce dernier a vu, compris et appris via cet écran. Il y aurait donc un accompagnement à l’écran qui serait primordial pour le bon développement de l’enfant.

Le projet "1.000 premiers jours" de l’enfant

Depuis septembre 2019, un nouveau projet nommé « 1000 premiers jours » est piloté par le secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance, Adrien Taquet. Ce projet vise à accompagner les parents de la grossesse aux deux enfants de l’enfant. L’objectif est de réduire les inégalités sociales qui surviennent souvent avant les 3 ans de l’enfant.

Le projet « 1000 premiers jours » se base aujourd’hui sur les travaux scientifiques de David Barker un médecin britannique qui a travaillé dans les années 1980 sur les conditions du développement de l’enfant. Ses travaux ont révélé que la manière dont un individu débute sa vie, influence sa santé à très long terme.

La période, comprise entre le 4ème mois de grossesse et les deux ans de l’enfant, représente les 1000 premiers jours durant lesquels, l’enfant connaît un rythme de croissance sans équivalent à l’échelle d’une vie. D’après ces faits, le secrétaire d’Etat explique que « l'importance de ces 1000 premiers jours fait désormais l'objet d'un consensus de tous les experts de la grossesse et de la petite enfance. »

Afin de mieux accompagner les parents durant cette phase décisive, Adrien Taquet est depuis septembre 2019, à la rencontre des parents sur toute la France. L’objectif est de connaître leurs besoins et leurs attentes afin de définir dans quelques mois, les premières mesures de cette nouvelle politique publique autour de quatre grandes priorités :

1. Élaborer un consensus scientifique sur les recommandations de santé publique (alimentation, environnement du bébé etc…) concernant la période des 1000 premiers jours
2. Construire un parcours du jeune parent plus lisible, plus complet et très pratique pendant cette période
3. Apporter un éclairage scientifique sur la question des congés de naissance
4. Repenser les modes de garde et le système d’accueil du jeune enfant

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Source : https://solidarites-sante.gouv.fr/affaires-sociales/familles-enfance/pacte-pour-l-enfance/1000jours/article/parents-votre-avis-compte